La ville de Fresnes a organisé ce mardi 15 février, aux côtés de la SOFREGE et de son assistant à Maîtrise d’Ouvrage SERMET, une réunion à l’Hôtel de Ville pour échanger sur la hausse des prix de la chaleur.
Aménagée sous forme d’atelier de discussion ouvert à tous les abonnés et usagers du réseau, celle-ci avait pour objectif d’expliquer l’impact de la hausse des tarifs de gaz sur la facture.
En effet, si sur l’année 2020, le prix du gaz a été particulièrement bas, depuis le mois d’avril 2021, ce dernier n’a eu de cesse d’augmenter, notamment du fait d’une hausse de la consommation mondiale ; elle-même provoquée par plusieurs facteurs :
- la reprise économique survenue après la crise sanitaire
- l’augmentation des prix des quotas d’émission de CO2 avec le recul des énergies au charbon
- un hiver particulièrement long.
Pour délivrer de la chaleur à ses abonnés, la SOFREGE utilise un mix énergétique composé de 62.7% de géothermie ; de 36.8 % de gaz ; et de 0.5% de fioul. Le prix pratiqué s’en trouve, de fait, nécessairement impacté par les variations du prix du gaz.
La Ville, accompagnée des différents acteurs au sein de son réseau de chaleur, a pleinement conscience du poids que représentent ces augmentations pour les copropriétés, et dans le budget des habitants. Elle a, dans cette perspective, souhaité chercher collectivement les meilleures solutions permettant à tous et toutes d’y faire face.
Par ailleurs, il convient également de rappeler que l’analyse de ces augmentations doit porter sur l’ensemble de l’année 2021 par rapport à 2020, et de souligner les bénéfices du réseau de chaleur par géothermie sur l’atténuation de ces hausses. D’abord, du fait de la mixité énergétique ; puisque seule une partie du R1 (part variable de la facture) subit l’augmentation du prix du gaz. Ensuite, grâce à la part fixe R2 de la facture qui ne dépend pas du prix du gaz.
Par ailleurs, la SOFREGE et la Ville ont diffusé auprès des habitants et abonnés un bref guide de bonnes pratiques « écogestes », permettant de limiter, un peu plus, les consommations, et ainsi la facture d’énergie.