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Accueil Actualités Interview croisée : l’alternance chez Coriance 
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En 2024, nous avons accueilli une vingtaine d’alternants, dont 7 ont poursuivi leur aventure professionnelle chez Coriance (5 en CDI et 2 en CDD). Cette année, nous renouvelons notre engagement envers les jeunes talents !  Dès maintenant et dans les semaines à venir, découvrez nos nombreuses offres en alternance sur la page ‘Nous rejoindre’ de notre site internet. 

Ce samedi 8 mars marque la journée internationale des droits des femmes. Pour l’occasion, nous souhaitons mettre en lumière le parcours inspirant de Tine Losongomotombi, apprentie technicienne sur notre site de Ris-Orangis (91). Son engagement dans un domaine trop souvent perçu comme masculin illustre pleinement la diversité et l’inclusion que nous prônons au sein de notre entreprise.  

Ludovic et Tine devant la chaufferie de Ris-Orangis
Jean-Pierre, technicien d’exploitation et Tine

Découvrez son témoignage ainsi que celui de Ludovic Fayet, responsable d’exploitation et maître d’apprentissage de Tine. 

Tine Losongomotombi est en 3ème année de Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) Génie Industriel et Maintenance à l’IUT de Saint-Denis (Université Sorbonne Paris Nord). Depuis septembre dernier et pour une durée d’un an, elle effectue son cursus en alternance en tant que technicienne d’exploitation.  

Ludovic Fayet est arrivé chez Coriance en mai 2016, d’abord en tant que technicien à la géothermie de Chelles puis sur le site de Meaux. Il est devenu responsable d’exploitation sur le site de Ris-Orangis en avril 2024.

En troisième et dernière année de BUT, il est obligatoire de trouver un contrat d’apprentissage en tant que technicien de maintenance. J’ai de la chance car ce domaine me passionne depuis longtemps. J’ai toujours été attirée par l’industrie.  

L’alternance me permet de mettre en pratique ce que j’apprends à l’école. En entreprise, j’acquiers davantage de connaissances professionnelles tout en reliant mes études à des situations réelles. 

Précédemment, j’ai fait un stage au SMIREC (Syndicat mixte des réseaux d’énergie calorifique) en tant que technicienne, ce qui m’a donné envie de poursuivre dans le secteur des réseaux de chaleur. C’est pourquoi, lors de ma recherche d’alternance, j’ai postulé chez Coriance. J’ai d’abord été contactée par Régis Cottin, responsable opérationnel de l’agence Île-de-France, à qui j’ai expliqué que je voulais comprendre le travail des techniciens d’exploitation sur le terrain et approfondir mes connaissances sur les réseaux de chaleur. L’entretien avec Régis s’est très bien passé et j’ai signé mon contrat. 

Tout d’abord, je fais des relevés de données des installations comme la température, les pressions et le débit. Ensuite, j’analyse ces relevés pour détecter d’éventuelles dérives et évaluer le fonctionnement du réseau de chaleur en temps réel. Une partie de ces relevés doit être retranscrite dans un fichier Excel, qui est ensuite transmis à la DRIAT, l’organisme qui délivre les permis d’exploitation de la géothermie. Ce fichier, envoyé annuellement, contient tous les relevés journaliers. L’analyse de ces données nous permet de vérifier que tout fonctionne correctement, c’est ce que l’on appelle la maintenance préventive. Et puis plus globalement, j’apprends à bien maîtriser le fonctionnement de la géothermie. 

Je pense qu’il est important d’être ouvert d’esprit et de poser des questions. Il faut être capable de communiquer et d’exprimer son ressenti en cas de problèmes rencontrés avec son responsable et le reste de l’équipe. Sans communication, on pourrait mettre en péril notre alternance. Mais dans tous les cas, l’école prend régulièrement des nouvelles de l’alternant lorsqu’il est en entreprise. 

Je souhaite poursuivre mes études en tant qu’ingénieure pendant trois ans de plus, dans le domaine du génie industriel et de la maintenance. Pour cela, je dois trouver une nouvelle école et une entreprise pour m’accueillir. 

Ludovic m’a déjà demandé si je souhaitais poursuivre chez Coriance ainsi qu’Ornella De Sousa du service des ressources humaines. J’aimerais beaucoup mais il faut qu’un service en relation avec mes futures études puisse m’accueillir en tant qu’apprentie ingénieure et non plus en tant que technicienne.  

En 1 je dirai “l’adaptabilité”, car il faut s’adapter au site d’exploitation, au fonctionnement du réseau de chaleur, à l’équipe. 

En 2 “persévérance”, car entre l’école et l’entreprise, je travaille sur des projets concrets mais très vastes et le rythme est soutenu donc il ne faut jamais se relâcher. 

Et en 3 “motivation”, car il en faut pour atteindre ses objectifs. 

Régis Cottin a obtenu l’accord d’avoir un technicien en alternance sur le site de Ris-Orangis et comme j’avais déjà accompagné des apprentis techniciens, il m’a proposé d’être le tuteur de Tine, ce que j’ai accepté. 

J’ai suivi une formation de tuteur, ce qui me permet d’accompagner Tine efficacement. Mon rôle consiste à lui expliquer le fonctionnement de nos installations, nos missions, les raisons pour lesquelles nous procédons de telle ou telle manière mais aussi les règles de sécurité sur le site car il s’agit d’un aspect primordial. En plus de cela, je m’assure que tout se passe bien pour elle à l’école, je l’aide sur ses projets scolaires, je lui apporte des réponses et je m’assure qu’elle se sent en confiance dans l’entreprise. Je suis constamment là pour elle, et en cas d’absence, c’est Jean-Pierre Pascoa-Gonnet, technicien d’exploitation sur le site de Ris-Orangis, qui prend le relais. Il joue donc également un rôle important dans l’alternance de Tine. En plus, ils font de nombreuses interventions ensemble, comme la maintenance des sous-stations, le dressage des pompes et le nettoyage des filtres. C’est vraiment un travail d’équipe. 

Il est vraiment important de ne pas hésiter à poser des questions, ainsi on ressent que l’alternant est intéressé, qu’il cherche des solutions.  Je pense qu’il est aussi important de réussir à s’organiser entre le rythme école et le rythme entreprise, et de faire le lien entre les deux.  Par exemple, l’un des derniers projets d’école de Tine était sur la gestion des risques et l’application des normes de sécurité. Chez Coriance, nous avons de bons supports et des procédures sur lesquelles nous appuyer, notamment pour les projets de maintenance qui sont au cœur de notre métier, donc pour moi c’est facile de l’accompagner sur ce sujet.

Oui, avec Tine ça passe trop vite, ça fait déjà six mois qu’elle est là. En termes d’accompagnement, même si cela prend du temps je le vois vraiment comme un échange très qualitatif, car nous apprenons mutuellement. Personnellement, comme je n’ai pas fait de grandes études et que je suis entré rapidement dans le monde du travail, cela me permet de mieux connaître le milieu scolaire. Tine me montre les nouveaux outils qu’elle utilise à l’école et que moi je ne connais pas, c’est enrichissant.  

J’espère avoir d’autres apprentis aussi sympathiques que Tine. En général, tous les apprentis que j’ai connus, que ce soit à Meaux ou à Chelles, étaient toujours des personnes motivées, qui avaient envie d’apprendre.  

Ici, comme nous sommes sur un petit site et que nous ne sommes que deux avec Jean-Pierre, c’est un avantage d’avoir un alternant.  

Je dirai “l’engagement”, “l’esprit d’équipe” et le “partage” car entre le tuteur et l’alternant il s’agit avant tout d’un partage de connaissances. 

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